Association Psychanalytique de France

N°13 – 1994

La dimension généalogique est — ainsi que le rappelle Jean Guyotat — pour ainsi dire, coextensive de l’observation, de l’investigation et de la réflexion en psychopathologie. Et quand bien même les psychiatres l’auraient parfois oublié, les malades ne manqueraient pas de le leur rappeler. Car non seulement le délire — jusque dans sa fonction transférentielle — comporte assez souvent une problématique de filiation mais, … Lire la suite

N°12 – 1993

Une interrogation sur le symptôme en psychopathologie a certainement valeur de mise en condition critique de celle-ci. Nous avons ici, dans les précédents numéros, accueilli plusieurs contributions d’orientations différentes accordant à la question du symptôme une fonction de discernement des théories de référence. C’est dire que cette question bénéficie d’un renouvellement dans ses formulations, d’autant que les psychotropes — ne serait-ce … Lire la suite

N°11 – 1993

Tel que nous en définissons le projet scientifique, notre Revue souhaitait accueillir et encourager des recherches animées par le souci de la problématisation des résultats, par l’inventivité des modèles théoriques ou encore par le souci de changer la rationalité des repères en usage dans la psychopathologie. Une recherche en ce domaine ne s’évalue-t-elle pas à la transformation de son objet … Lire la suite

N°10 – 1993

« Le mot intentionnalité ne signifie rien d’autre que cette particularité foncière et générale qu’a la conscience d’être conscience de quelque chose, de porter, en sa qualité de cogito, son cogitatum en elle-même », écrit Husserl dans les Méditations cartésiennes (1931). Le corrélat intentionnel de la conscience définit donc celle-ci comme intention de signification et non comme contenant d’image mentale. D’origine scolastique, … Lire la suite

N°9 – 1993

En 1895, paraît à Stuttgart une étude de Meringer et Mayer sur les altérations et anomalies de la parole et de la lecture. Versprechen und Verlesen est un travail conduit dans une perspective psychologique établissant notamment une nomenclature des mécanismes linguistiques du lapsus : interversions, empiétement, contamination, substitution, prolongation d’un mot dans son rapport à un autre. Cette étude serait peut-être … Lire la suite

N°8 – 1992

Lorsque nous pensons une pensée, la signification de cette pensée est la forme du processus neurophysiologique sous-jacent. Cette belle formule du mathématicien Riemann — ici rapportée par Michèle Porte — pourrait servir d’exergue au présent volume. A cette condition toutefois qu’elle soit lue dans l’esprit où elle fut écrite : la « signification » d’une« pensée » est un acte de langage et la mathesis de la pensée … Lire la suite

N°7 – 1992

Langue, parole, langage, discours : ces « catégories » depuis longtemps travaillées par la linguistique ont gagné, dans la psychanalyse, une fonction de réflexivité subversive participant de cette « linguisterie », dont Jacques Lacan disait faire son affaire ! S’agissant moins de parvenir à une théorie psychanalytique de la parole et du langage et plutôt de leur accorder cette valeur d’être au coeur de l’« habitation » face au … Lire la suite

N°6 – 1992

Le présent numéro est très largement consacré à l’analyse logique du délire, qui ne peut manquer d’être un thème à controverses. Certes une telle approche met-elle en cause la conception freudienne du délire et les conditions proprement psychanalytiques de son interprétation : à titre comparatif, on pourrait se reporter au travail de Freud sur le texte de Jensen (Délires et rêves … Lire la suite

N°5 – 1992

L’actualité des recherches poursuivies dans des champs étrangers les uns des autres semble parfois bénéficier de ces hasards favorables dont le sociologue des sciences nous apprendrait sans doute qu’ils n’en sont pas. Toujours est-il que les thématiques convergent et se rencontrent à certains moments qui ne peuvent guère être imputés à des modes intellectuelles : sous l’angle des prospectives … Lire la suite