Accueil » Penser l’attente croyante et la servitude volontaire en liaison/déliaison avec la foule à deux du transfert
Début : jeudi 17 octobre 2024.
ANNÉE 2024-2025
Le 3e jeudi du mois
ARCC
Lieu : au siège de l’APF 24, place Dauphine 75001 Paris.
Pour s’inscrire, s’adresser à Patrick Merot par courriel : pmerot@yahoo.fr ou au 06 12 62 43 11
ou François Villa par courriel : fd.villa@wanadoo.fr ou au 06 11 21 62 92
Une bibliographie sera proposée au moment de l’inscription.
ou François Villa par courriel : fd.villa@wanadoo.fr ou au 06 11 21 62 92
Une bibliographie sera proposée au moment de l’inscription.
Participants : Patrick Merot et François Villa en partenariat avec Jean-François Chiantaretto (IVe Groupe).
L’attente croyante (avec son pendant l’attente anxieuse) est à penser au fondement même de la vie psychique : en tant que condition d’un va-et-vient entre les problématiques de l’être (identification) et de l’avoir (investissement d’objet).
L’attente croyante est une croisée de chemins entre la motion pulsionnelle (sans objet prédestiné et avec un seul but son extinction) et les destins de la pulsion qui ne sauraient faire l’économie du truchement de l’objet (moi inclus).
Les rapports que le moi (ses intérêts propres) noue lors de la trouvaille de l’objet avec celui-ci peuvent entraver le processus pulsionnel jusqu’à en provoquer la stase (fixation). Ils peuvent aussi faire que l’attente de croyante devienne anxieuse jusqu’à entraîner l’inhibition pathologique ou le court-circuitage de l’activité psychique.
Ne serait-il pas heuristique de mettre en regard l’hypothèse de la servitude volontaire (formulée par E. de la Boétie) et les enjeux psychopathologiques soulevés par la notion d’attente croyante ? Et, cela d’autant plus que Freud en fait le soubassement de la possibilité des liens sociaux et de la névrose de transfert.
Penser théoriquement et cliniquement la foule à deux du transfert depuis l’attente croyante et comme un moment de réalisation de la servitude volontaire est la voie que nous tenterons d’explorer. Avec deux types d’implication. Prendre la mesure de l’attente croyante freudienne dans sa portée à la fois métapsychologique – comme élément constitutif de la psyché – et culturelle – comme élément de la Kulturarbeit dans la cure et condition de possibilité du lien social. Prendre la mesure du retournement opéré par La Boétie, qui aborde la tyrannie de l’Un, non plus du côté du Tyran, mais du côté d’une donne intrapsychique.
Pour la première rencontre, nous proposerons un croisement de lectures depuis Freud, S. (1890a). « Traitement psychique (traitement d’âme) », OCF, I (1886-1893), Paris, PUF, 2015, p. 153-175.
L’attente croyante est une croisée de chemins entre la motion pulsionnelle (sans objet prédestiné et avec un seul but son extinction) et les destins de la pulsion qui ne sauraient faire l’économie du truchement de l’objet (moi inclus).
Les rapports que le moi (ses intérêts propres) noue lors de la trouvaille de l’objet avec celui-ci peuvent entraver le processus pulsionnel jusqu’à en provoquer la stase (fixation). Ils peuvent aussi faire que l’attente de croyante devienne anxieuse jusqu’à entraîner l’inhibition pathologique ou le court-circuitage de l’activité psychique.
Ne serait-il pas heuristique de mettre en regard l’hypothèse de la servitude volontaire (formulée par E. de la Boétie) et les enjeux psychopathologiques soulevés par la notion d’attente croyante ? Et, cela d’autant plus que Freud en fait le soubassement de la possibilité des liens sociaux et de la névrose de transfert.
Penser théoriquement et cliniquement la foule à deux du transfert depuis l’attente croyante et comme un moment de réalisation de la servitude volontaire est la voie que nous tenterons d’explorer. Avec deux types d’implication. Prendre la mesure de l’attente croyante freudienne dans sa portée à la fois métapsychologique – comme élément constitutif de la psyché – et culturelle – comme élément de la Kulturarbeit dans la cure et condition de possibilité du lien social. Prendre la mesure du retournement opéré par La Boétie, qui aborde la tyrannie de l’Un, non plus du côté du Tyran, mais du côté d’une donne intrapsychique.
Pour la première rencontre, nous proposerons un croisement de lectures depuis Freud, S. (1890a). « Traitement psychique (traitement d’âme) », OCF, I (1886-1893), Paris, PUF, 2015, p. 153-175.