Le transfert, pour le profane, c’est quoi ? C’est généralement le fait que le patient assimile (par « mésalliance ») son père, sa mère à la personne de l’analyste, revit l’amour ou le non-amour qu’il a reçu de ses parents ou leur a donné. Comme toute idée reçue, cette idée n’est pas fausse. D’ailleurs bien des analystes la reprennent à leur compte. Mais elle cache ce qu’il y a d’étrange et d’étranger dans le transfert, sa « folie », en analyse.
Une autre idée reçue cache la folie de la théorie : la psychanalyse serait – le débat n’est pas nouveau – soit une science, soit un art. Or le transfert fait de la psychanalyse une catégorie anormale du savoir, crée un authentique paradigme à part dans le champ de la connaissance.
Dans la cure, deux personnes se parlent : cela ouvre à tout autre chose qu’à un dialogue. Et si, dans la théorie, le transfert avait la même vertu, paradoxale, de mettre non seulement le savoir mais l’échange en situation irrégulière ?
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Dialogue sur la nature du transfert
Auteur :
1174,2418
Collection Petite bibliothèque de psychanalyse, PUF.
Parution : 2 mai 2005.
Réédition : 28 mars 2012
Avant-propos
- Pour introduire la question, par Josef Ludin
- L’hallucination amoureuse, par Michel Gribinski
- Nous dans le rêve et le transfert, par Michel Gribinski
- La demi-vie du transfert, par Josef Ludin
- La nature narcissique du transfert, par Josef Ludin
- La culture politique du transfert, par Michel Gribinski