« Je ne crois plus à ma neurotica… ». Cette fameuse phrase n’a-t-elle pas signé la naissance de la psychanalyse par l’abandon de la réalité des faits en faveur de celle du fantasme ? Aimer un enfant, être amoureux, aimer Dieu, écrire une œuvre, en parler, être en analyse ou être analyste, inventer l’analyse ou en penser la théorie, autant d’actes dont la séduction offre la matière.
Moins centré sur l’enfant séduit que sur le procès des pères, innocents ou coupables, ce numéro met au jour la place centrale de la séduction dans la création du lien entre père et fils, et au-delà, dans toute création psychique.
S. Freud, Lettre à Wilhem Fliess du 21 septembre 1897
Revue Libres cahiers pour la psychanalyse, n° 6, In Press
Parution : Automne 2002
SOMMAIRE
Préambule
Sigmund Freud – Lettre à Wilhelm Fliess. Vienne 21 septembre 1897
Laurence Kahn – « On avait donc perdu le sol de la réalité… »
Jacques Clauvel – Jeudi, non !
Gilbert Diatkine – La passion d’un père
Jean-Claude Arfouilloux – Deuil et neurotica
Dominique Scarfone – Accuser réception
Michel Gilet – Possession
Priscilla Desprairies – Le crime de l’esthète
Claude Burgelin – Sisyphe à l’Université
Léopoldo Bleger – Présentation de Christoph Haizmann
Christoph Haizmann – Apparitions du Diable