Association Psychanalytique de France

LA JOURNÉE DE L’APF À NANTES : Où mènent nos rêves ? 

Où mènent nos rêves ?
J’ai fait un rêve, I have a dream… Rêver est un faire où s’accomplissent instantanément sur un mode hallucinatoire les souhaits inconscients que la réalité refuse. Tout au moins le tente-t-il, même si la fixation à des traumas précoces l’asservit à la compulsion de répétition, même si le moi dominé par les forces pulsionnelles et celles de la censure, n’assure plus la cohérence de son récit en laissant surgir l’angoisse. Le cauchemar serait le témoin de cette défaillance du travail onirique.

LA JOURNÉE DE JANVIER 2025 : L’imposture et ses dessous

LA JOURNÉE OUVERTE DE JANVIER 2025 Samedi 25 janvier - L’imposture et ses dessous

L’imposture et ses dessous
Si de nombreux patients évoquent à un moment ou à un autre de leur analyse le sentiment pénible de se sentir être un imposteur, et ce souvent au moment de la survenue de succès dans leur existence, il n’est pas rare d’entendre aussi des analystes assaillis par de telles pensées déplaisantes, qu’elles visent le patient dont ils perçoivent une sorte d’inauthenticité, ou leur propre personne dans leur fonction d’analyste.

LA JOURNÉE DE l’APF À LYON : Accueillir l’autre ?

LA JOURNÉE DE L’APF À LYON Samedi 29 mars Accueillir l’autre ?

Accueillir l’autre ?
Que reste-t-il de l’accueil en ces temps de guerre, qui ont tendance à transformer tout autre-différent en ennemi ?
Dans le cours de la vie, l’autre se présente souvent comme « autre que moi », comme étranger ou inconnu vécu comme indifférent ou comme hostile et menaçant. Dans l’accueil qu’il reçoit, le nourrisson, plongé dans la détresse et la « désaide » totale, découvre cet autre comme «  proche secourable » avant qu’il ne soit repéré comme un personnage familier. Ces premières expériences de secours devant la détresse seraient, selon plusieurs auteurs, à l’origine de l’éthique.
L’étrangeté de cet autre se présente aussi devant le psychanalyste à travers des symptômes au caractère énigmatique, des demandes inhabituelles (nouvelles pathologies?), ou à travers des expressions culturelles difficilement déchiffrables.
L’« accueil » face à ces demandes non habituelles, consiste à supporter son dérangement et son  « étrangement » et à leur faire de la place dans son écoute en ouvrant progressivement un chemin de compréhension. Celui-ci se fait simultanément sur les deux scènes séparées, celle du patient et celle de l’analyste, à travers la forme permise par la scénarisation des contenus psychiques anciens et inconnus de chacun. Ainsi, le travail psychique de l’analyste à partir de ce qui se manifeste dans le dispositif, qui exclut les actes, permettrait-il de découvrir du sens à ce que cet « autre en soi » manifeste en chacun des protagonistes ? Et comment ce travail psychique si fragile, peut-il, aujourd’hui encore, trouver les conditions pour être investi, soutenu et résister à la violence de l’époque ?