Avec la participation de Janine Altounian, Nicolas Evzonas, Catherine Herbert, Jean-Michel Hort, Catherine Matha, Martine Milolajczyk et Olivia Todisco pour l'APF.
Comment de nos jours rester freudiens dans notre réflexion sur les maux de la civilisation ? Seule aujourd’hui une écriture reliée à celle de Freud – mais sous quelle forme ? – nous permettrait-elle de questionner le système de pensées, étayé sur le langage de l’histoire, qui conditionne notre penser ? Et d’interroger dans le même mouvement ce qui dans l’état actuel de la culture, et donc de la psychanalyse, nous empêche de penser ?
Mais alors qu’en est-il lorsque l’écriture prend le malaise pour motif ? Comment le malaise dans la culture est-il articulé au malaise dans la cure ? Et en quoi cela viendrait-il spécifier l’écriture de l’analyste, par rapport à celle de l’écrivain ?
Des psychanalystes sont ainsi conviés à partager les questions de l’écriture quand celles-ci sont envisagées sous l’angle du travail de culture – comme possible transformation de la destructivité et de l’autodestructivité – et de ses empêchements.
Différentes figures du malaise contemporain sont ainsi abordées, notamment : dans l’identité (du sexe au genre), dans l’emprise du virtuel sur l’intime, la parole et les liens, dans la formation psychanalytique, dans le transfert et son écriture…
Avec les contributions de Houria Abdelouahed, Janine Altounian, Gilles Bibeau, Jean-François Chiantaretto, Ellen Corin, Brigitte Dollé-Monglond, Nicolas Evzonas, Janine Filloux, Dominique Geay, Catherine Herbert, Jean-Michel Hirt, Pierrette Laurent, Monique Lauret, Ghyslain Lévy, Catherine Matha, Martine Mikolajczyk, Adam Prigent, Sylvie Sesé-Léger, Jean-François Solal, Ana de Staal et Olivia Todisco.