La psychanalyse, dans son nom même, est portée par une exigence rationnelle. Elle se doit donc, comme chaque science, de mettre en évidence des éléments dans le champ qui lui est propre.
Ces éléments, l’auteur, à la suite de Lacan, les identifie dans les « signifiants ». Mais il précise, proche alors de Bion, que les signifiants à l’œuvre en psychanalyse sont loin d’être toujours linguistiques. On doit reconnaître, en s’aidant de la distinction aujourd’hui opérée entre langage digital et représentation analogique, ce qu’il nomme les signifiants de démarcation, éléments de toute représentation non verbale.
La première partie de ce livre explore les relations que dégage l’interprétation entre le langage, la représentation et le référent.
Avec la deuxième partie sont abordés certains systèmes de signifiants organisateurs pour les pensées de l’individu comme pour les idéaux et les règles de la société : entre autres, les systèmes d’écriture qui commandent les interdits, ou encore le « complexe de croyance ».
Sont ensuite décelés les éléments qui soutiennent et forment les interprétations délirantes, sur l’exemple de la paranoïa et des hallucinations acoustico-verbales. Enfin une dernière section est centrée sur la peinture (l’icône byzantine, Claude Lorrain) et sur la musique où domine le signifiant de démarcation.
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Éléments de l’interprétation
Auteur :
1193
Auteur(s) APF :
1193
Collection Connaissance de l’inconscient, La Psychanalyse dans son histoire, Gallimard
Parution : 13 mars 1985