C’est ici que je tente de réintroduire le vieux terme d’inspiration, jadis mis en vigueur par les romantiques allemands.
Pourquoi avancer ce terme, comme alternatif, ou peut-être comme plus adéquat que cette forme de sublimation originaire dont parle Freud ?
C’est qu’en effet il ne s’agit pas d’un mécanisme à substituer à un autre. Un mécanisme se conjugue toujours en moi, ou en sujet. Or l’inspiration « se conjugue » en autre. Son sujet n’est pas « le » sujet, mais l’autre : tout comme pour la séduction, la persécution, la révélation. En résonance avec l’autre adulte originaire, cet autre, à des moments privilégiés, vient rouvrir la blessure de l’inattendu, de l’énigme…
Ce que je crois savoir, c’est qu’il est un type d’ouverture que l’analyse parfois maintient : celle qui est précisément sa marque d’origine, sa marque par l’origine. Et que cette ouverture peut être maintenue, transportée au-dehors vers d’autres champs d’altérité et d’inspiration. C’est ce qu’il faut bien nommer transfert de transfert.
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Entre séduction et inspiration : l’homme
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