Dans cette comédie en dix scènes, Monsieur Couah pourrait être un personnage de Beckett ; un autre personnage, qui est peut-être le même ou son image dans un miroir déformant, va à sa rencontre à travers un grillage comme dans Watt. La rencontre est difficile. Elle s’amorce, se développe et, au moment de s’achever, la nécessité d’échouer s’impose aux deux partenaires. On ne sait pas qui fait quoi et le lecteur en est réduit à se tenir coi. Il ne reste plus aux deux personnages qu’à bifurquer et se séparer.