Pater incertus, mater certissima… Le père est aussi incertain que la mère est certissime. Les conséquences de cette dissymétrie sont multiples. Parce qu’il peut ne pas y avoir de père, son éventuel amour prend la forme d’une élection, voire d’un luxe. Quand il n’est pas inconnu, le père est au moins improbable. De là à le négliger, l’éclipser, l’effacer… L’oubli du père revêt les formes les plus diverses, depuis l’accident que l’on voudrait insignifiant jusqu’à l’inéluctable destin.
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L’oubli du père
Auteur :
508,1151
Avec Janine Altounian, Catherine Cyssau, Anny Dayan Rosenman, Martine Lamour, François Villa, Régine Waintrater
Collection Petite bibliothèque de psychanalyse, PUF.
Parution : 8 avril 2004
Présentation
- La voix du père, une seconde chance par Catherine Chabert
- L'effacement d'un père par Pierre Pachet
- Epouvante et oubli, la littérature comme sauvetage de la figure du père par Janine Altounian
- Le self a-t-il encore un sexe ? par Régine Waintrater
- La construction du père dans la clinique des cas limites par Catherine Cyssau
- Co-construire la paternalité, une expérience de recherche-action-formation à la crèche par Martine Lamour
- L'oubli du père, un désir de rester éternellement fils par François Villa
- Georges Perec, sauver le père par Anne Dayan Rosenman
- L'escalier par Jacques André