Nous savons que la tristesse nous rend muets, que la douleur nous laisse sans voix et sans paroles, que souvent la peine ne peut s’exprimer que par la lamentation ou par le cri. Dans la tristesse d’âme profonde, dans la mélancolie le langage s’écroule. Comment, alors, la tristesse parvient-elle à la parole ? Comment le verbe poétique s’approprie-t-il la lamentation et la transporte-t-il jusqu’au chant ? Comment la tristesse du deuil, de la séparation, de l’exil, inspire-t-elle le verbe et fait-elle de lui une parole poétique ?
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La poésie de Juan Gelman et l’appel des disparus
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