« Réfractées ou représentées selon des modalités sans doute différentes, ni la vie ni la mort ne sont références directes pour la pratique psychanalytique. Cette constatation vaudra, pour nous, mise en garde : interroger sans précaution l’acte psychanalytique au regard d’une conception de l’existence qui, pessimiste ou optimiste, rapporte la vie humaine à sa finitude, ce serait au départ refuser de tenir compte de la remise en question qu’exige la découverte de l’inconscient et des motions qui s’y déploient. »
Les développements ici présentés sont, précise l’auteur, des étapes dans une réflexion sur la pensée freudienne et dans une tentative pour dégager une problématique de l’objet de la psychanalyse. Ils sont organisés autour de trois thèmes, la sexualité, le moi et la pulsion de mort.