Si le masculin ancré dans le complexe de castration est d’une lecture aisée, le féminin reste plus difficile à cerner : un épais mystère entoure les lieux de la créativité de la femme qu’elle soit mère, muse ou artiste.
De fait, le trajet du devenir femme, après des détours violents et imprévus par le masculin, apparaît comme celui d’une réconciliation possible avec le féminin, une réconciliation qui, même à titre précaire, n’est pas toujours réalisée.
S. Freud, « La féminité » (1933)
Revue Libres cahiers pour la psychanalyse, n° 8, In Press
Parution : Automne 2003
SOMMAIRE
Préambule
Herbert Lehmann – Réflexions sur la réaction de Freud à la mort de sa mère
Françoise Coblence – La nature fait bien les choses
Jean-François Daubech – Projet d’enfant
Jean-Michel Hirt – L’envie du féminin
Mi-Kyung Yi – De père en fils
Vincent Vivès – Partitions
Susann Heenen-Wolff – La première séductrice
Régine Machabert – Une dépression maternelle
Bernard Brusset – Clair-obscur
Irène Ruggiero – Se tourner vers l’homme
Miguel de Azambuja – Héroïnes
Marie-Claude Schapira – George Sand : le cœur, l’esprit