Accueil » Nous et la guerre
Dates à préciser
ANNÉE 2024-2025
Trois ou quatre samedis dans l’année de 10 heures à 16 heures;
ARCC
Lieu : à préciser.
Inscription et renseignements auprès de Gilberte Gensel : gilberte.gensel@gmail.com ou 01 42 76 05 27
Participant : Gilberte Gensel
Il y a 110 ans déjà, en décembre 1914, Freud écrivait : «sous l’influence de cette guerre, je me risque à vous rappeler deux affirmations que la psychanalyse a avancées et qui ont certainement contribué à la rendre impopulaire auprès du public. Elle – la psychanalyse – a conclu des rêves et des actions manquées de l’homme sain, comme des symptômes du nerveux, que les impulsions primitives, sauvages et mauvaises de l’humanité n’ont disparu chez aucun individu, mais qu’elles continuent, au contraire, à exister, quoique refoulées, dans l’inconscient, comme nous le disons dans notre langage technique, et attendent les occasions d’entrer de nouveau en activité.
Elle nous a enseigné encore que notre intellect est une chose débile et dépendante, jouet et instrument de nos penchants pulsionnels et de nos affects. (…) Jetez un regard sur les processus de ce temps de guerre, sur les cruautés et les violations du droit dont les nations les plus civilisées se rendent coupables, sur la manière distincte dont elles jugent leurs propres mensonges, leur propre injustice et celle de leurs ennemis, sur le manque général de discernement, et accordez-moi que la psychanalyse a eu raison dans ces deux affirmations ».
La proposition de cet atelier est de revisiter ces questions avec les outils et la démarche de la psychanalyse, dans les circonstances actuelles. Quelques textes freudiens viennent rapidement à l’esprit (Psychologie des masses et analyse du moi, Pourquoi la guerre ?, Actuelles sur la guerre et sur la mort, Deuil et mélancolie, Malaise dans la culture, L’Avenir d’une illusion, L’homme Moïse et la religion monothéiste, L’analyse avec fin et l’analyse sans fin…) mais aussi L’Agressivité en psychanalyse de Lacan, Le traumatisme, le collectif et l’individuel de Françoise Coblence et Les visages dans Psychanalyse et terrorisme de Jacques André. Nous resterons à l’affût des contributions qui pourraient enrichir la recherche. D’autres intervenants seront conviés pour ce travail qui se propose d’élargir un peu les marges des territoires déjà parcourus.
Elle nous a enseigné encore que notre intellect est une chose débile et dépendante, jouet et instrument de nos penchants pulsionnels et de nos affects. (…) Jetez un regard sur les processus de ce temps de guerre, sur les cruautés et les violations du droit dont les nations les plus civilisées se rendent coupables, sur la manière distincte dont elles jugent leurs propres mensonges, leur propre injustice et celle de leurs ennemis, sur le manque général de discernement, et accordez-moi que la psychanalyse a eu raison dans ces deux affirmations ».
La proposition de cet atelier est de revisiter ces questions avec les outils et la démarche de la psychanalyse, dans les circonstances actuelles. Quelques textes freudiens viennent rapidement à l’esprit (Psychologie des masses et analyse du moi, Pourquoi la guerre ?, Actuelles sur la guerre et sur la mort, Deuil et mélancolie, Malaise dans la culture, L’Avenir d’une illusion, L’homme Moïse et la religion monothéiste, L’analyse avec fin et l’analyse sans fin…) mais aussi L’Agressivité en psychanalyse de Lacan, Le traumatisme, le collectif et l’individuel de Françoise Coblence et Les visages dans Psychanalyse et terrorisme de Jacques André. Nous resterons à l’affût des contributions qui pourraient enrichir la recherche. D’autres intervenants seront conviés pour ce travail qui se propose d’élargir un peu les marges des territoires déjà parcourus.