En quoi la psychanalyse qui n’opère que par le langage et ne traite que des affections psychiques est-elle concernée par le corps ? Si elle l’est, n’est-ce que sur un mode imaginaire, par la représentation que chacun se fait de son corps et de ses organes, représentation le plus souvent fort différent des données de l’anatomie et de la physiologie, comme le montre l’hystérie ? Que signifient les troubles de l’image du corps invoqués dans la clinique des psychoses ? Comment comprendre le « biologisme » freudien ? Autant de questions qui reçoivent des réponses généralement confuses et que ce numéro n’élude pas, en explorant les différents lieux, de l’anatomie à l’art, où le corps est figuré.